Korè est un terme utilisé pour faire référence à une certaine forme de sculpture de la Grèce antique. Le mot « Korè » signifie littéralement « jeune fille » en grec ancien. Il fait référence à des sculptures de jeunes femmes, principalement de jeunes filles aristocratiques.
Ces sculptures étaient généralement réalisées en marbre et étaient souvent utilisées comme des offrandes votives dans les sanctuaires grecs. Elles étaient également placées comme des statues funéraires sur les tombes des personnes décédées.
Les korè étaient souvent représentées debout, souvent en position frontale, avec une pose formelle et une allure élégante. Elles portaient des vêtements drapés et des accessoires typiques de leur époque, comme des bijoux, des coiffes et des sandales. Leurs bras étaient généralement le long de leur corps, offrant ainsi une certaine symétrie à la sculpture. Les korè étaient souvent souriantes ou arboraient une expression douce et sereine.
Ces sculptures étaient souvent associées à la déesse Athéna, qui était la divinité protectrice des jeunes filles dans la mythologie grecque. Elles étaient également considérées comme des symboles de la féminité et de la jeunesse.
La période la plus courante pour la création des korè était le VIIe siècle av. J.-C. à l'époque archaïque de la Grèce antique. Les exemples les plus connus de korè sont les korè du fronton du temple d'Artemis à Corfou et les korè du fronton du trésor de Siphnos à Delphes.
Au fil du temps, les sculptures de korè ont évolué pour devenir plus naturalistes et réalistes. Elles ont commencé à prendre des poses plus dynamiques et ont montré plus de mouvement dans leurs vêtements. Cependant, les korè archaïques restent emblématiques de cette période de l'art grec antique.
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